Boulet de bagnard, ma parole ! Billet d'humeur

Quoique étant de nature (il me semble !) assez paisible et conciliante, ce n'est pourtant certes pas d'aujourd'hui que le recours à certains stéréotypes, ici ou là, a le pouvoir bien spécifique de me mettre les nerfs en pelote.
Ainsi, il est par exemple quand même incroyable combien nombreux continuent, surtout parmi les journalistes, à ne pas pouvoir rédiger  –  on dirait des robots programmés pour, et une fois pour toutes ! – un seul petit ou grand papier à propos du peintre Serge Fiorio sans qu'à un moment ou à un autre, cité ou évoqué, Giono n'y apparaisse, tel le génie de leur lampe frontale !

Treize ans cette année après son décès, il est peut-être pourtant grand temps que, selon le premier vers du Tombeau d'Edgar Poe Tel qu'en lui-même enfin l'éternité le change –, cet artiste autodidacte soit traité en fonction de la place qui est la sienne, et lui revient, en regard de ses propres et fort singulières qualités de peintre et non plus à l'aune – pour ne pas dire à l'ombre, ou même encore à la remorque ! – de la renommée littéraire d'un autre, ce dernier fût-il le célèbre et talentueux cousin direct d'Émile, son cher et auguste papa piémontais !
Ainsi soit-il, je l'espère, pour les siècles des siècles !

André Lombard

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